Outils Informatiques pour la biodiversité

Les données sur la biodiversité sont essentielles à un large éventail d'utilisations scientifiques, éducatives et gouvernementales. Natural Solutions s’attèle à cette tâche difficile depuis maintenant 10 ans. Un formidable travail nous attend dans l'intégration de ces sources dans une approche globale.

Les données de la biodiversité sont générées par des milliers de chercheurs dans le monde. Le résultat est un réseau mondial hétérogène. L'intégration de ces ressources de données est un des objectifs prioritaire d’une nouvelle discipline l’informatique pour la biodiversité ou « biodiversity informatics ».

L'Australie a été un pays leader dans l'informatique pour la biodiversité (« biodiversity informatics » ). Depuis le milieu des années 1970, les herbiers australiens ont été numérisés. Le Réseau d'information des ressources environnementales (ERIN), a été créé dès 1989 pour fournir des informations liées à l'environnement géographique pour la planification et la prise de décision.

Global Biodiversity Information Facility (GBIF) a son origine dans une recommandation d'un groupe de travail du Forum Mégascience de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), bien que le GBIF n’ait actuellement aucun lien direct avec l'OCDE. GBIF a été fondée en Mars 2001 et la participation est ouverte à tout pays intéressés. Son programme de travail met l'accent sur quatre domaines prioritaires: (1) la numérisation des données de collecte, (2) l'accès aux données et à l'interopérabilité des bases de données, (3) Le catalogue électronique de noms d'organismes connus, et (4) le renforcement de la sensibilisation et de la capacité.

Pour intégrer des données provenant de sources réparties en temps réel, les normes et protocoles sont essentiels. Le TDWG travaille sur ces normes depuis 1994. Plus récemment, les réseaux de bases de données distribuées de collections biologiques ont adopté une approche simplifiée. Le Darwin Core qui définit un ensemble plus simple de champs communs à tous les groupes taxonomiques.

Les aires protégées et les ENS disposent d’une quantité impressionnante de données, papier ou informatisées, difficiles à traiter, à partager, à réutiliser en raison d’une organisation généralement confuse.
Les nouveaux outils informatiques permettent d’exploiter pleinement ces données naturalistes. Nombreux et parfois complexes ces outils sont plus ou moins adaptés aux besoins des utilisateurs. La question se pose : lequel choisir ?